Cinéma, la colère gronde…

 

Près de 150 personnes étaient réunies le 23 mars dernier devant la Direction générale du travail pendant la Commission mixte paritaire production cinématographique. Après un mot d’ordre de grève déposer par nos organisations et plutôt bien suivi, à l’appel des mixeurs, chefs monteur son, monteurs, bruiteurs, tous venaient dire leur colère face à des pratiques patronales des producteurs qui en matière de négociation de leurs fonctions et de leurs salaires n’ont pas cru bon de répondre depuis plus d’un an.

A la demande du remboursement des indemnités repas pour l’ensemble des professionnel(e)s la postproduction, les mêmes représentants des producteurs évoquent la difficulté des montages financiers et là, on manque de s’étrangler devant une telle mauvaise foi, un tel mépris, avec l’amère impression de négocier avec l’association des épiciers.

La proposition de revalorisation des salaires de la postproduction (mixeurs, monteurs, monteurs son) quant à elle est une véritable pantalonnade : + 5 %, avec disparition des heures supplémentaires rendue possible par la mise en œuvre des forfaits jours.

Les employeurs de la production cinématographique jouent avec le feu en tentant le pourrissement de la situation… la colère monte et elle doit être entendue sans délai.

 

Paris, le 28 mars, le Conseil national.

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