Communiqué du SPIAC-cgt, Production de films d’animation

L’Assemblée générale des Adhérent(e)s du SPIAC-cgt réunie le 18 mars 2017, après une discussion très riche où toutes les positions se sont exprimées, et un vote majoritaire, l’Assemblée n’a pas donné mandat aux représentants du Syndicat pour signer l’avenant N° 10, production de films d’animation. En conséquence le SPIAC-cgt ne signera pas cet avenant en l’état ni l’échelon « junior ».

Le débat autour de cet avenant aura permis de sensibiliser l’ensemble des professionnel(le)s en activité et des futurs professionnels de l’animation aux problématiques sociales, conventionnelles du secteur. À cette tâche, le SPIAC a largement participé.

Pour autant, cet avenant comprend de réelles avancées (salaires, définitions de fonction) qu’il faut se donner maintenant les moyens de défendre, faute de laisser des professionnels dans une situation très défavorable. Il nous faut donc aller plus loin qu’un simple refus et chacun doit prendre maintenant ses responsabilités dans la mobilisation afin de ne pas rester dans la situation conventionnelle antérieure.

Nous demandons au Syndicat des Producteurs de Films d’Animation de réunir dans les meilleurs délais une Commission Mixte autour de l’Avenant N° 10 dans laquelle nous défendrons les avancées sans la fonction « junior ».

Nous appelons l’ensemble des Professionnels du film d’animation et les étudiants à rester mobilisés et à nous rejoindre pour permettre la signature d’un texte conforme à ce qu’attendent les salariés actuels et futurs de l’animation.

Nous réunirons dans la deuxième ou troisième semaine d’avril une Assemblée générale de la profession ouverte aux futurs professionnel(e)s afin de construire ensemble une plateforme revendicative autour des salaires, du story-board, et du contrôle des heures supplémentaires.

 

A Paris, le 20 mars 2017,

 

Le Conseil national.

 

 

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