Communiqué de soutien du SPIAC-CGT aux salarié.es en grève sur le long métrage Quasimodo

Nous avons appris que deux régisseurs d’extérieurs appartenant à l’équipe décoration du projet Quasimodo, produit par Radar Films (Groupe Mediawan) pour Netflix, ont décidé de se mettre en grève ce lundi.

Ils revendiquent le paiement des très nombreuses heures supplémentaires non payées pour eux ainsi que pour toute l’équipe décoration, le respect de leur droit à la déconnexion, des effectifs suffisant pour absorber une charge de travail importante, le paiement des fournisseurs et de leurs notes de frais dans un délai raisonnable.

Une partie de l’équipe décoration soutient cette mobilisation, et d’autres salarié.es se sont également mis en grève en soutien à ces revendications.

Le SPIAC-CGT soutient cette grève et demande à la production d’accéder rapidement aux revendications des salarié.es.

Nous encourageons par ailleurs les autres salarié·es de l’équipe du film à se réunir afin de discuter de cette situation et d’envisager une modalité collective de soutien, y compris par la grève ou le débrayage, pour permettre une régularisation rapide de la situation.

Les revendications exprimées par les salarié.es grévistes font écho à de très nombreux témoignages de salarié.es des équipes décoration qui font état d’une souffrance au travail due à des durées de préparation toujours plus courtes, des heures supplémentaires non payées, des durées du travail qui dépassent largement le cadre légal.

Ces situations touchent tout particulièrement les salarié.es les plus isolé·es, et notamment les ensemblièr·e·s et les régisseurs·euses d’extérieurs, comme l’a montré la création récente du Collectif des ensemblier·e·s et régisseurs·euses d’extérieurs français (CERF) et les témoignages qu’il a pu recueillir.

Il y a urgence à revoir le mode d’organisation du travail des équipes en phase de préparation des tournages, qui ne fonctionne actuellement que grâce au travail gratuit des équipes décoration qui se dévouent au péril de leur santé physique et mentale pour la réalisation des films.

Cette situation ne peut plus durer.

Nous encourageons par ailleurs les autres salarié·es de l’équipe du film à se réunir afin de discuter de cette situation et d’envisager une modalité collective de soutien, y compris par la grève ou le débrayage, pour permettre une régularisation rapide de la situation.

Les revendications exprimées par les salarié.es grévistes font écho à de très nombreux témoignages de salarié.es des équipes décoration qui font état d’une souffrance au travail due à des durées de préparation toujours plus courtes, des heures supplémentaires non payées, des durées du travail qui dépassent largement le cadre légal.

Ces situations touchent tout particulièrement les salarié.es les plus isolé·es, et notamment les ensemblièr·e·s et les régisseurs·euses d’extérieurs, comme l’a montré la création récente du Collectif des ensemblier·e·s et régisseurs·euses d’extérieurs français (CERF) et les témoignages qu’il a pu recueillir.

Il y a urgence à revoir le mode d’organisation du travail des équipes en phase de préparation des tournages, qui ne fonctionne actuellement que grâce au travail gratuit des équipes décoration qui se dévouent au péril de leur santé physique et mentale pour la réalisation des films.

Le conseil national du SPIAC-CGT
Le 25 septembre 2025

Retour en haut