Catastrophe sociale en cours
chez Technicolor Group !
Communiqué
Le lundi 24 février, la Holding Technicolor Group
a été placée en redressement judiciaire
avec une période d’observation de 1 mois.

Une catastrophe sociale qui s’ajoute malheureusement aux autres, trop nombreuses, en cours dans les secteurs du film d’animation, des effets spéciaux et de la prestation technique. 

Au-delà des 4000 emplois touchés dans le monde, c’est plus de 400 emplois en France (salarié·es permanent·es et intermittent·es) qui sont directement impactés par la situation et risquent de disparaître. Sans compter les conséquences en cascade sur les emplois des salarié·es des studios d’animation qui avaient pour principal client Technicolor. 

Une succession de prises de décisions hasardeuses (scission du groupe, vente de la post production en Amérique…) et d’évènements comme la crise du COVID-19 ou encore le retard dans les productions entraîné par le refus des producteurs américains d’accepter les revendications légitimes des scénaristes et acteur·ices en grève, ont conduit le groupe et Mikros image dans l’impasse.

Une catastrophe pour l’industrie culturelle française

Une catastrophe pour l’industrie culturelle française : Technicolor, marque centenaire qui a durablement marqué l’industrie du cinéma, est en passe de disparaître du jour au lendemain. Elle opérait dans les secteurs des VFX et de la post-production avec MPC, de la Publicité avec The Mill, du jeu vidéo avec Technicolor Games et de la production de films d’animation avec Mikros Animation. 

Technicolor et Mikros Image ont permis à la France de rayonner internationalement grâce aux chefs d’œuvres artistiques créés par nos équipes de talents. Les plus grandes marques comme Dior et YSL font appel à nos services, et notre travail a permis à des productions comme The Artist, Ninja Turtle, Emilia Pérez, The Last duel ou encore Lupin de toucher un large public.

Il y a donc URGENCE !

Derrière la disparition d’une entreprise française historique, c’est l’emploi et le savoir-faire mondialement reconnu de technicien·nes et d’artistes qui sont menacés. C’est dans ce contexte que les élu·es du SPIAC-CGT interpellent le Ministère de la Culture pour demander une audience. Nous souhaitons travailler conjointement à des solutions pour sauver nos emplois, notre savoir-faire et l’industrie technique française ! 

Continuons à faire vivre l’exception culturelle française !

Les élu·es SPIAC-CGT du CSE de Mikros Image
et le Conseil National du SPIAC-CGT

Paris, le 5 mars 2024

Retour en haut