Grâce aux technicien·nes, le SPIAC-CGT
continue de lutter pour améliorer
notre cadre de travail
Communiqué
Nous remercions les techniciens et techniciennes ayant participé aux mobilisations et aux assemblées générales de ces derniers mois. En effet, au SPIAC-CGT nous avons pour règle que nos décisions importantes ne peuvent se voter qu’en assemblée générale, comme la reconduction de l’annexe 3 dans le cinéma. Le Conseil national et nos délégué·es ne peuvent pas décider seul·es. Les technicien·nes votants pour nos listes, et bien au-delà, ont légitimé ce fonctionnement démocratique.
Production audiovisuelle
Dans la production audiovisuelle, nous sommes soucieux·seuses de l’unité des technicien·nes du secteur.
Fidèles à la revendication portée par le mouvement historique des 20%, à savoir le rattrapage des salaires pour tous·tes, nous n’avons pas signé l’accord qui a porté un préjudice considérable à la mobilisation, conformément au mandat de nos adhérent·es.
Aujourd’hui, nous demandons dans un premier temps que tous les salaires rattrapent la revalorisation la plus haute accordée par les employeur·euses en janvier et juillet 2024.
Mais surtout nous maintenons la revendication d’un rattrapage des salaires au niveau de l’inflation pour tous·tes.
Nous venons aussi de négocier des accords relatifs à la lutte contre les VHSS et la protection des mineur·es sur les tournages, plus protecteurs que les accords signés l’an dernier dans la Convention collective de la production cinématographique, et sur lesquels nous communiquerons plus en détail bientôt.
Nous travaillons également avec les technicien·nes de tous les départements à la réactualisation des fonctions et de leurs définitions, en cours de négociation. Une assemblée générale sera bientôt organisée sur ces sujets.

Production cinématographique
Dans le cinéma, nous avons négocié une amélioration de l’annexe 3 (hausses de salaires entre 2% et 4%, réunion préalable de 11 technicien·nes minimum avec émargement, plateforme de reddition de tous les comptes d’exploitation, contrôle renforcé des coproductions minoritaires…), préservant ainsi
la diversité des films, le volume d’emploi
et la pérennité de la Convention collective nationale de la production cinématographique.
Nos autres revendications n’ont pas été entendues, mais nécessitent d’établir un rapport de force conséquent, qui sera indispensable également pour obtenir des augmentations de salaires en annexe 1.
Nous sommes également parvenu·es à des accords permettant la création et la modernisation des grilles de fonctions en annexe 1 et 3, portant ainsi les revendications des technicien·nes et associations professionnelles du secteur (branche administration de production, décoration…)
Production de films d’animation
Nos bons résultats aux élections des Très Petites Entreprises (TPE) vont nous permettre de revenir à la table de négociations d’ici peu. Mais nous n’avons pas attendu le résultat de ces élections pour redynamiser notre groupe de travail Films d’animation.
Par ailleurs, nous sommes présent·es aux côtés des salarié.es mobilisé.es pour la sauvegarde de leurs emplois et de conditions de travail décentes, notamment à Technicolor et à Andarta.
Prestation technique
Depuis l’édition du festival de Cannes 2024, nous avons accompagné les salarié·es mobilisé·es des Festivals de cinéma, jusqu’ici dépourvus de convention collective, afin qu’ils et elles intègrent la convention et puissent bénéficier d’un minimum de protections. L’accord qui résulte de ces négociations vient d’être étendu et nous communiquerons bientôt sur le sujet.
Nous travaillons également avec nos élu.es en entreprise qui font face à des difficultés importantes dans cette période de crise, comme chez Technicolor, Transperfect et Believe.
Editions phonographiques
Notre récente victoire en début d’année lors des élections du Comité Social et Economique (CSE) chez SONY Music nous encourage à mieux nous investir dans ce secteur dans lequel nous sommes encore trop peu présent·es et syndiqué·es !
Conclusion
Au SPIAC-CGT nous travaillons dans l’unité syndicale le plus large possible, et de ce fait, nous rencontrons régulièrement les associations professionnelles.
Le syndicat propose à ses adhérent·es des groupes de travail, des formations et des rencontres. Notre Conseil national se réunit deux fois par mois : les réunions sont ouvertes à tous·tes les adhérent·es.
Nous mettons en place des permanences sociales et vous invitons régulièrement à des « apéros » ouverts à tous·tes, que ce soit à Paris ou en région.Lorsque nous appelons à une mobilisation, nous construisons le rapport de force avec l’ensemble de la profession.
Nous prenons aussi toute notre place dans les luttes nationales (comme celles des retraites) ou professionnelles, notamment avec la CGT Spectacle (assurance chômage, coupes budgétaires dans la culture, préservation du service public de radio-télévision, violences sexuelles et sexistes…).
C’est à tout cela que participent les technicien·nes qui nous rejoignent !