Le SPIAC-CGT se mobilise
aux côtés de La Barbe !
Communiqué
A Valence, les salarié·es du film d’animation relèvent la tête !

A Valence, les salarié·es du film d’animation relèvent la tête !

Ce printemps 2025, une mobilisation historique de salarié·es du secteur du film d’animation a vu le jour à Valence.

Du jour au lendemain, 76 salarié·es d’Andarta Pictures, travaillant sur la série Lana Longbeard, perdent leur emploi. Non contente de leur faire perdre plusieurs mois de salaire et de nombreuses heures d’intermittence, l’entreprise paie les salaires de février avec plus d’un mois de retard.

Pour les travailleur·ses privé·es d’emploi, ça ne passe plus. Iels décident de relever la tête, et de résister collectivement.

Le soutien syndical pour accompagner une organisation collective exemplaire

Depuis le premier jour, le SPIAC-CGT se mobilise aux côtés des salarié·es pour défendre leurs droits et obtenir réparation.

Nos militant·es et délégué·es apportent soutien et conseils, aident les salarié·es à se structurer et à prendre des décisions : en participant aux Assemblées Générales à Valence, en partageant leurs expériences des luttes et leur connaissance du droit du travail. Iels rappellent le cadre légal, mettent à disposition des juristes, apportent des conseils stratégiques…

 

Durant leurs Assemblées Générales, la parole se libère, les informations sont mises en commun, les salarié·es du collectif La Barbe! définissent des revendications à porter devant la direction, décident de leurs moyens d’action, élisent des délégué·es…

Surtout, le cadre collectif leur permet de dissiper la peur du blacklistage, de se sentir plus fort·es et légitimes dans leur combat. Leur lutte continue !

S’unir, s’organiser et lutter contre les abus et la crise !

Surtout, le cadre collectif leur permet de dissiper la peur du blacklistage, de se sentir plus fort·es et légitimes dans leur combat. Leur lutte continue !

Ces derniers mois, de plus en plus de studios coulent, entraînant leurs salarié·es dans leur chute. Dans un contexte de crise du secteur du film d’animation, aucun·e salarié·e n’est à l’abri.

La précarité et le manque de connaissances de leurs droits rend les salarié·es d’autant plus vulnérables à leur surexploitation au travail.

Pour s’en protéger, il faut suivre l’exemple donné par la mobilisation courageuse du collectif La Barbe ! La clé c’est de se rassembler dans une assemblée générale permanente : le syndicat.

Un syndicat ne peut pas se substituer à la mobilisation des salarié·es. Mais il a la force du nombre et de l’organisation, et il porte en lui l’histoire des luttes passées. C'est un outil pour les salarié·es, qui se renforcera à mesure qu'on s'en saisit.

Le Conseil National

Paris, le 10 mai 2025

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