Prod AV
La partie est loin d’être jouée !
Communiqué
A l’issue de la réunion du 30 janvier avec les producteur·rices, à la suite de l’assemblée générale du mouvement ce même jour, le SPIAC-CGT rappelle ses positions.

– nous n’acceptons pas les augmentations proposées, dérisoires au vu de l’inflation et du rattrapage demandé. Ces « revalorisations » couvrent à peine – et encore, en 2025, et pour les mieux loti·es – l’inflation des 2 dernières années. Pour d’autres, elles se monteront en tout et pour tout à 3% !

– nous n’acceptons pas le démantèlement de notre convention collective de l’audiovisuel par l’instauration de différentes catégories de salarié·es génératrices de divisions

– nous n’acceptons pas les différents niveaux de salaires dans chacune de ces catégories -volonté formulée dans les textes des producteur·rices, et pour lesquels ils restent très vagues pour le moment

Les grèves et débrayages de vendredi dernier, ainsi que la très forte manifestation de 350 technicien·nes devant l’USPA, montrent que nous pouvons, tous·tes ensemble, obtenir PLUS.

– nous n’acceptons pas le hold-up de la grève unitaire par les producteur·rices et les syndicats signataires

– nous n’acceptons pas le « découplage », il n’a JAMAIS été une revendication du mouvement. Ce qui nous unit, et qui a été à la base de la mobilisation, c’est 20% de rattrapage pour toutes et tous ! Le SPIAC-CGT continue à se battre pour un rattrapage pour toutes et tous, et une augmentation immédiate pour tous·tes d’au moins 10% et un calendrier à négocier pour la suite.

Les grèves et débrayages de vendredi dernier, ainsi que la très forte manifestation de 350 technicien·nes devant l’USPA, montrent que nous pouvons, tous·tes ensemble, obtenir PLUS.

Les producteur·rices ne sont pas quittes, nous continuerons à appeler à des grèves et des actions jusqu’à ce qu’un rattrapage juste et acceptable de nos salaires soit acté dans un nouvel accord.

Il est dans l’intérêt de l’ensemble des professionnel·les de l’audiovisuel, salariés·es et sociétés de production, de trouver un accord de « sortie de crise» et d’entamer sereinement le travail nécessaire de révision de la Convention collective.

Le Conseil National

Paris, le 2 février 2024

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