Dans un communiqué du 14 décembre, les organisations syndicales de
producteur·rices de l’audiovisuel commencent à montrer des signes
d’irritation. Leur mépris « slogans de tribune irréalistes » en est la marque.

En réalité et depuis 2007 le quasi-gel des salaires a amené une perte des
rémunérations de près de 22 % en euros constants.

Ce que nous exigeons, c’est un rattrapage immédiat de 12 % des niveaux
de rémunération des salarié·es de la production audiovisuelle avec la mise
en place d’un échéancier permettant de combler les pertes de salaires
subies de plein fouet par l’ensemble des professionnel·les.

C’est avec un réalisme amer que toutes et tous subissent au quotidien les
violences de l’inflation quand les salaires ne permettent plus de faire face.
Attaché·es à leur métier, attaché·es à la qualité des programmes auxquels
ils participent, toutes et tous aspirent à vivre de leur métier.

Est-ce réellement «un slogan de tribune irréaliste» ?