Je vais tout de même bientôt fêter mes 17 ans de carrière, dont 14 comme électricien.

J’ai abandonné ce métier de manière un peu abrupte, alors que je l’ai beaucoup aimé.

En effet, mon corps commençait à montrer des signes de fatigues : le dos et les articulations étaient de plus en plus douloureux à la fin de journées de plus en plus longues. Comment imaginer tenir avec un métier aussi difficile jusqu’à, non pas 64 ans, mais probablement plus si l’on veut espérer une retraite à peu près décente ?

 

Je me souviens encore, qu’avant 2010, où l’âge de départ était de 60 ans, il n’était pas rare d’entendre des politiciens envisager, sans que cela ne choque personne, une possible retraite à taux plein à 57 ans, voire 55.

 

Quel échec !

 

En 1945, Ambroise Croizat, le père de la Sécurité Sociale et de la retraite par répartition, disait à l’Assemblée Nationale : «Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie ».