Dès septembre, préparer une riposte à la hauteur des enjeux…

La remise en cause de nos salaires, la remise en cause de notre système d’assurance-chômage, bientôt la remise en cause de l’ensemble de nos métiers à travers le désengagement de la politique culturelle.

Production Audiovisuelle :

Hier se déroulait la dernière négociation annuelle obligatoire et celle-ci portait justement sur les rémunérations dans la production audiovisuelle. Après une augmentation zéro l’an dernier, le régime de réduction des rémunérations se poursuit, la proposition mise sur la table de 0,7 % pour les non-cadres et de 0,4 % pour les cadres assortie de modification « substantielle » de la Convention collective de la production audiovisuelle pour les contrats longs notamment ne nous a pas permis de signer cet Accord.

 

Dans la production cinématographique :

Les grilles des salaires étendues lors de l’extension de la Convention correspondent aux rémunérations du deuxième semestre 2011, en juillet 2012, notre organisation a signé avec l’Association des Producteurs Indépendants des grilles de rémunération revalorisées de 1,2%, a minima nous demandions que l’ensemble des producteurs de cinéma signent cette grille et l’appliquent au 1er juillet 2014.  Nous sommes sans réponse des producteurs.

 

Dans la prestation technique :

La négociation collective n’a pas permis davantage d’aboutir à une revalorisation des grilles de salaires.

A la précarité de nos métiers, à la faiblesse des grilles de rémunérations de certaines conventions collectives, le MEDEF, la CFDT, soutenus par une politique du Gouvernement au service des forts contre le monde du travail (41 milliards au , s’attaque à l’assurance-chômage dans nos secteurs.

 

A travers ces choix, ce sont nos métiers qui sont à présent en danger et avec eux, la politique culturelle, audiovisuelle dans notre pays. Si l’urgence est aujourd’hui de préserver voire d’améliorer le régime d’assurance-chômage des salariés du spectacle afin de le pérenniser quand d’autres voudraient le voir disparaître, il n’en reste pas moins que des actions seront sans tarder nécessaires sur la question de nos salaires parce que nous voulons vivre de nos métiers.

 

Nous prévoyons dès la rentrée, première quinzaine de septembre, une série d’Assemblées Générales pour évoquer ces questions et pour préparer différentes formes d’actions pouvant aller jusqu’à la grève dans l’audiovisuel, la prestation, l’animation, et également dans le cinéma.

 

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