Communiqué de la CGT Spectacle

Assurance chômage : des négociations déloyales dans laquelle seule la
mobilisation a été exemplaire

Vendredi 21 mars à minuit passé le patronat amené par un MEDEF divisé a
posé sur la table des négociations un texte de nouvelle convention
régissant les droits à l’assurance chômage des demandeurs d’emploi,
travailleurs précaires, intérimaires et intermittents du spectacle.

Alors que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, le texte
comporte un amalgame de droits rechargeables a minima et de reculs
aboutissant à une baisse des droits et des économies reposant entièrement
sur les demandeurs d’emploi eux même.

Les seuls employeurs mis (lourdement et indistinctement) à contribution
sont ceux du spectacle !

Sur les salariés intermittents du spectacle pèsent plusieurs mesures :
l’augmentation de la cotisation va faire perdre presque 1% de salaire net
le plafond mensuel même s’il est élevé
– un différé qui retarde le début de l’indemnisation de plusieurs jours à
plusieurs semaines.

L’ensemble de cette séance est un déni de démocratie : de 13h à minuit 15
le MEDEF a négocié avec les futurs signataires sans consulter la CGT ,
nous les avons vus 1/4h avant la fin pour nous remettre le texte que la
CFDT , la CFTC et Fo signeront.

Si les annexes 8 et 10 sont maintenues , grâce à la lutte, les attaques
sont dures pour les demandeurs d’emploi, les intérimaires, et les
intermittents du spectacle : le patronat économise semble-t-il 400
millions € sur le dos des allocataires. Chiffres imprécis car le directeur
de l’UNEDIC a participé de l’enfumage en ne donnant pas les chiffres à
toutes les délégations.

Nous continuons de réclamer une vraie négociation sur la base de nos
propositions,
Nous dénonçons la déloyauté de ce simulacre de démocratie et la baisse des
droits.

Pour toutes ces raisons, nous appelons à continuer la lutte unitairement à
Paris comme en régions pour exiger que le gouvernement refuse d’agréer un
tel texte.

La lutte continue !

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