Nous étions très peu, trop peu à aller chercher la revalorisation des salaires dans la production audiovisuelle, et la négociation telle qu’elle résulte des propositions des producteurs est la suivante :
- + 2,5 % pour les salarié.e.s permanent.e.s
- + 0 % pour les salarié.e.s intermittent.e.s
Autant dire qu’il n’y a pas le compte et que les producteurs semblent bien décidés à restaurer leurs marges bénéficiaires sur le dos des professionnel.le.s du secteur.
Pendant ce temps, l’écart se creuse encore entre la production cinématographique et la production audiovisuelle aussi longtemps que nous ne nous mobiliserons pas en masse, ou que nous n’entrerons pas dans un mouvement de grève suivi.
Qu’on se le dise, et prenons le temps d’organiser la riposte dans ce secteur dans les prochaines semaines.
Le Conseil national du SPIAC.