Activité Partielle, délai de dépôt allongé, le mois de mars peut être déclaré jusqu’à fin avril
Est-ce à dire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes comme le proclame le Ministre de la culture ? Non, des milliers de salarié.e.s qui auraient dû travailler depuis le début du confinement, des salarié.e.s qui avaient reçu qui des courriels, qui des sms, qui des appels, avec l’absence de formalisme qui caractérise nos secteurs, ces salarié.e.s restent au bord du chemin. Partagé.e.s qu’ils sont entre le sentiment de l’injustice et la peur de perdre un emploi à venir, ils comptent sur nous, ils comptent sur un soutien du Ministre de tutelle qui ne vient pas ou trop peu et qui ne prend pas la mesure réelle de ce que la précarité de l’emploi ajoute à la période de confinement.
Du côté des employeurs, nos secteurs du spectacle enregistré devrait prendre exemple sur les organisateurs du Festival d’Avignon qui décident d’une batterie de mesures pour ne pas ajouter à l’annulation du Festival, l’exclusion de celles et ceux qui font sa richesse.
Si la solidarité n’est pas un vain mot, les employeurs ne sont pas les derniers à la solliciter et sur quoi d’autre pouvons-nous compter dans cette période, nous exigeons des employeurs qui résistent, et ils sont encore trop nombreux, qu’ils mettent en place l’activité partielle ils n’ont que trop tergiverser.
Nous l’avons dit, et tant pis si nous prenons le risque de nous répéter, nous saurons le moment venu pointer du doigt et solliciter les juges pour les entreprises qui sous des prétextes divers auront refusé de déclarer les professionnel.le.s dans le cadre de l’activité partielle.