APPEL A LA MOBILISATION DES PROFESSIONNELS DU CINEMA ET AU SOUTIEN DE NOS CAMARADES DE L’AUDIOVISUEL, SOUS TOUTES LES FORMES DECIDEES PAR EUX.      

 

Plusieurs heures de longues, très longues négociations n’ont pas permis d’aboutir à un accord plus large des organisations syndicales des salariés et des producteurs dans la production cinématographique pour la signature d’un avenant à l’annexe.

La menace et les pressions exercées sur l’ensemble des partenaires sociaux sont à peine dissimulées. Le Gouvernement pourrait surseoir à sa décision d’extension et à la date d’application de la Convention collective pourtant validement négociée et signée le 19 janvier 2012.

Dans ces conditions et plus grave encore, à la suite du recours en annulation déposé par les syndicats de producteurs non signataires et  dans l’attente du jugement sur le fond du Conseil d’Etat, seul le Code du travail serait appliqué dans la production cinématographique.

L’Assemblée générale des professionnels que nous organisions hier soir a implicitement reconduit le mandat de notre syndicat de poursuivre la négociation.

Négocier oui, mais jusqu’où ?

Cette question sera posée à l’ensemble de nos adhérents en Assemblée générale statutaire dans les prochains jours, dès lors que le texte qui nous serait soumis modifierait substantiellement la convention signée le 19 janvier 2012 et d’application obligatoire pour les films de plus de 2,5 M€.

Les dernières lignes droites d’une négociation ne sont pas simples mais il n’est jamais bon de les conduire sous la pression. Et les pressions sont énormes.

Notre organisation syndicale appelle les professionnels à tout mettre en oeuvre pour faire échec aux anti-convention qui n’hésitent pas à solliciter les plus hautes instances de l’Etat, qui les servent bien, pour faire échec à la Convention collective du cinéma.

Nous faisons et avons fait de très larges appels d’ouverture afin d’élargir le champ des signataires potentiels de l’Accord du 19 janvier 2012, sans résultat pour l’instant. Mais à un moment, chacun devra prendre ses responsabilités.

Nous sommes plus que jamais résolus à exiger l’application pleine et entière du texte signé le 19 janvier 2012, dans l’intérêt de nos professions et dans l’intérêt même de formes cinématographiques qui souffrent depuis très longtemps d’un sous-financement chronique où la précarité et la dérégulation sociale sont la règle, au côté d’un cinéma «sur-financé».

Nous appellerons dans les prochaines heures les Professionnels du Cinéma et de l’Audiovisuel au sein de nos organisations et au-delà à se mobiliser et à se faire entendre pour exiger l’application du texte signé le 19 janvier 2012, parce que nous sommes le cinéma.

 

LE CONSEIL NATIONAL DU SPIAC, le 4 octobre 2013.

 

 

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