Le Conseil national réuni le 9 mai, a longuement délibéré de la situation de la postproduction.
Nous avons pris acte, suite aux demandes de nos organisations, de l’inscription à l’ordre du jour de la prochaine CPPNI[1]des définitions des fonctions de la postproduction.
Le Conseil a décidé de la signature de l’avenant postproduction, en prenant la mesure des efforts consentis par les organisations syndicales de producteurs, dans un contexte de financement tendu, et tout en saluant la détermination des professionnel.le.s à faire bouger les lignes pour obtenir une reconnaissance pleine et entière de ce secteur essentiel et dévalorisé de la production cinématographique.
Le travail n’est pas achevé, il devra se poursuivre autour des problématiques soulevées par le « Livre blanc de la postproduction ».
De la même manière, nous serons très vigilants, avec le concours des personnels concernés, à l’application stricte de la Convention collective de la production cinématographique et particulièrement, nous souhaitons que soient abordées la question du paiement des heures supplémentaires dans la postproduction et le versement d’une indemnité repas prévue pour l’ensemble des professionnel.e.s du tournage. Autant de règles qui relèvent à la fois des obligations de la loi mais également du principe d’égalité de traitement des salarié.e.s au sein d’un même texte conventionnel.
Le Conseil national tient à rappeler l’immense travail qui a été réalisé ces dernières années par l’ensemble des professionnel.le.s de la post production et les félicite pour leurs différentes mobilisations ainsi que pour la tenue des États Généraux ; tout en rappelant que la pleine mise en œuvre des propositions émanant du Livre Blanc reste un objectif pour lequel ils pourront compter sur notre organisation.
Paris, le 10 mai 2019
[1]Commission Paritaire Permanente de Négociation et d’Interprétation