ON N’EST PAS OBLIGÉ DE SE FAIRE QUE DU MAL… sourires.

lulu says:
12 avril 2014 at 22 h 58 min (Edit)
Mouais…c’est très chevaleresque tout ça, mais je ne peux m’empêcher d’ironiser en me rappelant tes propos lors de la réunion de la SRF : “oui les jeunes artistes, il faut arrêter de se lamenter. Vous me parlez de précarité, mais j’ai l’impression que vous aimez vous complaire dedans”. J’avais trouvé ça particulièrement dégueulasse…et il me semble que Hélier Cisterne avait vu rouge!
Près de moi, des jeunes réas qui touchent le RSA….ça les amuse surement, hein Alain!

Ce jour la, une question qui est resté sans réponse : une soixantaine de longs métrages en moins par an a cause la convention. Pourquoi pas (ah la pluralité, quelle plaie!), mais ils vont bosser ou les techniciens qui auraient pu bosser sur ses films qui n’existeront plus? Stagiaire chez Morandini?
Personne m’a répondu ce jour la, c’est troublant.

Tu ne soutiens pas la convention pour emmerder la jeunesse? Je te crois sur parole, mais ce jour la, lors de la réunion de la SRF, les pros conventions avaient bien souvent les cheveux blancs, et lors du petit verre a la fin, j’étais quand même très surprise d’apprendre que beaucoup n’avait jamais entendu parler de Yann Gonzalez ou Antonin Peretjatko! Loin de moi l’idée de faire du jeunisme a deux balles, mais j’aimerais t’apprendre quelque chose, vu qu’il parait que – je cite les bruits d’oiseaux : “la jeunesse est désesperement égoiste”. Eh bien, j’ai eu a écouter beaucoup de doutes des pro-conventions par la suite, et notamment ces peurs : que la jeunesse rentre dans le cercle, que la jeunesse infecte le centre, que la jeunesse trouve une place.
Un grand classique, on réduit les capacités d’une marge a quelque part et dans le même temps, on consolide le pouvoir des autres. C’est beau la solidarité générationnelle dans le cinéma…

Répondre
La Libellule verte says:
16 avril 2014 at 16 h 43 min (Edit)
C’est quand même un drôle de discours. Aujourd’hui un certain nombre de gens qui nous gouvernent reviennent à la charge sur l’idée d’un SMIC minoré pour les jeunes. Votre intervention me fait penser à très précisément à ça.
Ce n’est plus la lutte des classes, c’est la lutte du chacun pour soi. Je pourrais vous renvoyer la problématique de ces salarié(e)s, professionnels du cinéma aguerris qui quand vient le seuil des 45 ans doivent abandonner leur métier, se reconvertir dans des formations qui n’ont plus rien à voir. Il est là le pouvoir consolidé des autres ?
Ces « vieux » en question ne sont plus assez « funs ».
Je pourrais évoquer également encore les jeunes sous-payés au prétexte qu’ils sont jeunes et d’ailleurs vouloir coûte que coûte faire un film à moins de 1 million d’euros, quand on sait, sauf de très rares exceptions qu’on ne peut faire un film avec aussi peu de financement, n’est-ce pas durablement dire aux jeunes « acceptez de travailler au plus bas coût, c’est comme cela que vous parviendrez dans le cinéma.
Votre discours en serait presque « rance » et de la jeunesse si il a l’égoïsme ou la candeur, il n’a pas, mais alors pas du tout, ni la liberté ni l’insolence.

Retour en haut