Communiqué du SPIAC-cgt

Suite à l’appel à la grève des organisations SPIAC-CGT et SNTPCT, les associations professionnelles de chefs monteur, chefs monteur son, bruiteurs et mixeurs se sont réunies en assemblées générales le 10 avril, premier jour de grève, afin de délibérer des propositions émises par les organisations syndicales de producteurs.

 

Le SPIAC-CGT tient tout d’abord à exprimer son soutien à tous les grévistes ainsi qu’à féliciter l’implication de tous les participants aux différentes assemblées générales organisées à la Maison des Métallurgistes. La centaine de grévistes présents démontrent, si tant est qu’il le faille encore, de la nécessité d’arriver au plus vite à une sortie de crise. Par ailleurs, cette importante mobilisation témoigne de la capacité d’action de l’ensemble de la filière Post Production.

 

Les associations professionnelles prennent note des propositions présentées par les différentes organisations d’employeurs, et tout particulièrement de celles avancées par l’UPC. Ces dernières ont fait l’objet d’une attention toute particulière de la part des différentes professions ; dans un premier temps au sein de chacune d’elles réunies en assemblée générale puis au sein d’une assemblée générale commune.

 

Il ressort de ces différentes assemblées l’unanimité quant au refus du forfait sur une base de 42 heures. Les chefs monteur, les chefs monteur son, les bruiteurs et les mixeurs rappellent leur absolue détermination quant à l’obtention d’une significative augmentation des minima conventionnels sur une base de 39 heures, et non pas de 42 heures. En outre, les différentes professions ont rappelé leur indignation quant au silence des organisations patronales sur la question des défraiements repas. C’est donc un refus catégorique au projet d’avenant émis par l’UPC dont le SPIAC-CGT se fait l’écho.

 

Bien qu’étant unanimes sur l’insuffisance des propositions des organisations d’employeurs, dans leur ensemble, les différentes professions et associations professionnelles actent la fin du mutisme de leur part et désirent laisser une place au dialogue et à la formulation de nouvelles propositions, lors de la prochaine négociation, avant d’envisager un durcissement du mouvement.

En conséquence, les grévistes, réunis en assemblée générale, ont voté la suspension de la grève en vue des négociations prévues le vendredi 13 avril. Toutefois, suspension n’est pas abandon et la grève reprendra dès les premiers jours de la semaine prochaine,si les organisations patronales ne formulent pas de nouvelles propositions au plus vite.

 

Le SPIAC-CGT se fait témoin de la remarquable unité et de la détermination de l’ensemble de la filière Post Production, et de leurs organisations syndicales, quant à l’obtention de leurs revendications. L’urgence, patente, ne présage en rien de la durée du mouvement et les organisations patronales doivent savoir qu’aussi longtemps que leurs propositions ne seront pas à la hauteur des attentes, l’ensemble de la filière Post Production restera mobilisé.

 

Paris, le 11 avril 2018

Le Conseil national.

 

 

 

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