
La production
de films d'animation
Ce secteur d’activité regroupe toustes les travailleur·euses travaillant sur des œuvres en animation destinées à une exploitation en salles, à la télévision et/ou sur internet.
Nos revendications
spécifiques au secteur
Salaires et défraiements
- La revalorisation des salaires pour compenser l’inflation et se mettre au niveau des autres secteurs du spectacle enregistré (audiovisuel, cinéma, etc).
- Le respect par les employeur·ses des salaires minima de la convention collective.
- L’alignement à la hausse des salaires de l’animation volume sur ceux de l’animation 2D.
- La comptabilisation et le paiement des heures supplémentaires dès la première heure.
- La prise en charge des frais liés à l’emploi (télétravail, trajets, indemnité de repas, etc).
Contrats
- L’interdiction des jours « off » imposés : en l’absence d’un avenant signé par l’employé·e, chaque jour du contrat doit être payé, même en cas de «chômage technique ».
- La fin des contrats illégaux dits «au forfait» : toute heure travaillée doit être payée.
- La fin du recours abusif aux contrats d’un mois consécutifs : ces contrats aggravent la précarité des salarié·es. Ils doivent être allongés pour couvrir les besoins connus de la production.
- La rémunération systématique des tests avant embauche.
- La redéfinition des fonctions dans la Convention Collective (définition des métiers et salaires associés, suppression de l’échelon « confirmé »).
- Le respect des intitulés de poste : le poste d’assistant·e sert trop souvent à dissimuler un statut junior illégal. ex : un·e assistant·e animateur qui n’assiste pas le travail d’un·e animateur·ice doit voir son contrat requalifié à la hausse.
- L’alignement des jours fériés chômés de la production de films d’animation sur le Code du Travail, les faisant passer de 5 à 11 par an.
Formation
- L’ouverture de nouvelles écoles publiques pour des formations de qualité accessibles à tou·tes.
- Un plus grand contrôle sur les écoles privées pour protéger les étudiant·es (frais d’inscription, programme, financement public etc.).
- La fin des emplois déguisés en stage : un stage sert à compléter la formation de l’étudiant·e, pas à faire baisser le coût de production de l’employeur·ses
- La gratification obligatoire des stages, quelle que soit leur durée.
Santé
- Le lancement d’une grande étude sur la santé et l’exposition aux risques des travailleur·ses de la production de films d’animation.
- L’établissement de normes adaptées à respecter par les employeur·ses (sédentarité, postures, travail dans le noir, exposition aux produits toxiques, risques psycho-sociaux…).
- La création d’un Comité Central d’Hygiène et de Sécurité et des Conditions de travail (CCHSCT) spécifique à la production de films d’animation, à même d’intervenir sur les lieux de travail de manière préventive.
Technologie
- Ouverture d’une négociation sur la régulation de l’intelligence artificielle générative dans le cadre de la convention collective du film d’animation.
- La protection des salarié·es contre les pratiques illégales de surveillance numérique.
- Le respect du RGPD (Règlement général sur la protection des données).

Convention collective nationale
de la production de films d'animation
Ce texte vient en complément du Droit du travail. Il définit les statuts (rémunérations, embauche, conditions de travail) des travailleur·euses de la branche professionnelle, après une négociation passée entre les syndicats d’employeur·euses et d’employé·es du secteur.

Grilles des salaires minima
de la production de films d'animation
Un salaire minimum est la rémunération minimale qu’un·e employeur·euse peut légalement accorder à un·e employé·e pour un travail.
Version du 1er juillet 2024
Actualités
Production de films d'animation

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21 novembre 2023